Distraction Espagnole
Emmène ton Galgo au fin fond de la campagne...
Là, bien à l'abris des regards (à parts quelques-uns des tes ivrognes de potes qui sont de la fête, sans oublier ton gosse de 7 ans pour lui faire voir comment on procède), passe-lui un nœud coulant autour du cou... (tu n’as pas de corde ? : utilise un fil de fer !!!). Jette l'autre bout de la corde par-dessus une branche suffisamment haute et TIRE, tire, tire…
Mets y toute ton énergie, jusqu'à ce que TON propre chien, (celui que tu traites comme une merde depuis qu'il est arrivé dans ta famille, comme plusieurs avant lui) soit soulevé de terre, se débattant, hurlant de terreur les premières secondes tant qu'il a encore du souffle, puis faisant des efforts désespérés pour essayer de se dégager dès que ses pattes arrières frôlent le sol (car tu as bien fait attention à ce qu'il ne soit pas complètement pendu au dessus du sol, c'est tellement plus drôle et cette saleté de chien t'a tellement déshonoré en arrivant second de la course dans laquelle tu avais parié un peu d'argent)...
Maintenant qu’il se balance la langue pendante et les yeux exorbités, regarde-le, crache lui dessus et rie, RIE à t'en coller un point de côté...
-"CRÈVE, sale con de Galgo !!!".
Rentre dormir tranquille, demain, tu iras lui chercher un remplaçant...
**- CONTRE NATURE -** ( Complainte d'une jeune chienne Galgo )
Je les ai tous tués.
Mon corps est fatigué. Quand il y a deux mois il est venu, comme à chaque fois accompagné par ce grand mâle, géniteur de mes portée,
j'ai su.
J'ai su qu'à nouveau j'allais, contre mon gré, devoir donner cette si belle part de moi, puisée tout au fond de mes entrailles.
Je ne peux plus, j'ai mal. Je ne veux plus.
Je ne veux plus que ces bébés, ces Galguitos que je chéris, ces innocents à peine sevrés, me soient arrachés pour être vendus
au premier venu, sur un marché.
Que sont devenu tout ces petits à qui j'ai donné sans compter,
mes soins attentifs de Galga attendrie,
mon lait enrichi au meilleur du peu que j'avais en moi ?
Souffrent-ils la même misère que leur mère ?
La peur, la faim, la douleur...
Sans aucune tendresse ?
Ce matin, ils sont nés.
Comme leurs frères et soeurs avant eux, ils ont rampé, fumants, vers mes tétines gonflées. Dans un élan d'Amour désespéré,
j'ai commis le pire, je les ai sauvés.
Je les ai tous tués.
Maintenant l'homme va venir, j'espère qu'il ne me fera pas trop souffrir, j'ai déjà eu ma part, quand, à son tour, il va me délivrer....
ENSEMBLE faisons cesser cette barbarie...
PASSION LÉVRIERS
Association loi 1901 - MOUSTEY
Signez la pétition :
http://www.thepetitionsite.com/takeaction/485467652