Depuis quelques années, la Saint François d'Assise, à fêter le 4 octobre, est le prétexte à une fête mondiale des animaux.
Le premier week-end de ce mois en effet, animations, manifestations, journées d'adoption se succèdent. Des personnalités des arts, du spectacle et de la littérature s'expriment sur leurs rapports avec les animaux, la richesse de la cohabitation avec une autre espèce, le bien-être qu'ils en tirent, familiarisant ainsi des milliers de personnes à la cause animale, laquelle avance, il faut bien le dire, à tous petits pas.
20 ans avec les Franciscains :
Comment Saint François devint-il le patron des animaux ? Ce fils de commerçant aisé quitta les plaisirs du monde à 24 ans et se mit à vivre dans la pauvreté, entouré de disciples. C'est ainsi que naquit l'ordre des Franciscains qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 1226 : il avait alors 44 ans.
Celui qui parlait aux bêtes
Cet homme, qui n'était que bonté, voyait en toute créature et en toute chose une manifestation divine et il respectait la nature et les animaux autant que les hommes. La légende veut qu'il sût parler aux animaux et que ces derniers lui fissent confiance, se rapprochant de lui, même quand ils appartenaient à des espèces sauvages.
Un modèle pour Giotto:
Après la mort de celui que l'on appelait affectueusement « le poverello », le peintre Giotto exécuta trois grands cycles de fresques qui ont pour sujet la vie de Saint François. C'est sans doute lui qui a contribué à rendre populaire ce saint somme toute effacé, par la puissance de ses compositions et la justesse de l'image qu'il en a donné aux générations suivantes.
Un champion éternel
Pionnier de la cause animale, Saint François d'Assise méritait, parmi le panthéon des bienheureux, de devenir pour l'éternité le champion de ses «frères inférieurs».
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